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Rituel de Mahakala – Danses des Lamas

20 février 2012

La journée du 20 février a été une succession de « premières ». C’était la première fois que Gyalwang Karmapa interprétait des danses de lamas depuis son arrivée en Inde en 2000. C’était la première fois que Karmapa, Jamgon Kongtrul Rinpoché et Gyaltsap Rinpoché participaient ensembles aux danses. C’était la première fois que Karmapa s’engageait dans la totalité de la longue pratique de Mahakala qui précède le nouvel-an tibétain, et c’était la première fois que toutes les sangha Kagyu avaient l’occasion de se réunir pour cette pratique. Toutes ces « premières » ont eu lieu le 29ème jour du dernier mois du calendrier tibétain, toujours dédié à la pratique du protecteur, faisant de cette occurrence une occasion particulièrement puissante pour l’élimination des obstacles et des négativités.

La  »journée » a réellement commencé pendant  la nuit précédente à 23h avec la version abrégée de «Éliminer la Colère par le Feu », les chants se sont prolongés jusqu’à 5h30 le lendemain matin. Le son semblable au tonnerre des deux immenses tambours et des trente petits, ainsi que le rythme rapide des chants ont dû aider la sangha à rester concentrée et éveillée durant toutes les longues heures de la nuit. Après une courte pause à la fin du rituel, le Karmapa est entré à grands pas dans la salle du temple portant la Coiffe de l’Activité et monté sur son trône doré pour bénir les moines qui interpréteraient les danses de lamas par la suite, véritable exploit après un si court sommeil.

Sur le carton d’invitation qui avait été envoyé pour les danses de lamas ont pouvait lire :
      Louange à Mahakala
      Par le pouvoir de votre grande compassion
      Vous apparaissez sous une forme courroucée
      Pour accroître le bonheur de tous les êtres
      Et protéger les enseignements du Victorieux.

Le 20 février, les moines réunis au monastère de Tergar ont interprété une danse appelée « la Tradition Semblable au Joyau qui Intègre tout », qui est en relation avec la sagesse des protecteurs Mahakala et Mahakali et leur suite. Le but de la danse vajra est de chasser tout ce qui est nuisible – maladie ou esprits malfaisants – et d’accroître tout ce qui est positif – la durée de vie, les mérites et la richesse – afin que tout  ce qui est parfait et de bon augure se répande partout, et que finalement tous  les êtres atteignent l’éveil total.

Les invités d’honneur étaient Jetsun Pema, la sœur du Dalaï lama, et son mari, Tenpa Tsering, le représentant du Dalaï Lama pour le Bureau du Tibet à Delhi. La sœur de Gyalwang Karmapa, Ngodrup Paldzom, était assise à côté de Jetsun Pema. Deux générations de sœurs de grands Lamas se trouvaient donc côte à côte. Derrière eux, la grande tente était remplie par la sangha et les pratiquants laïques venus assister à cette méditation en mouvement, et ces mandalas ont pris vie.

Il est dit que la pratique des danses de lamas est source de bienfaits tant pour les danseurs que pour les spectateurs. Les danses appartiennent à la catégorie des exercices de yoga qui font partie des Six Yoga de Naropa. Elles développent l’expérience, la réalisation et les qualités positives des danseurs en imprégnant de façon positive leur esprit puisqu’elles sont accomplies pour le bénéfice de tous les êtres. Les danses laissent également des empreintes positives dans l’esprit des spectateurs, créeront les bonnes conditions pour leur pratique et les protégeront des chemins erronés, leur permettant finalement la réalisation de l’état de Bouddha. C’est cela qui constitue la base de la pratique du Dharma et de tout ce qui est présenté.

Les spectateurs sont aussi chanceux de pouvoir assister à ces danses, car elles n’existent pas dans la tradition vinaya, mais sont seulement présentes dans la tradition des bodhisattvas qui implique de penser d’abord au bien des êtres. Les danses ont réellement débuté avec le vajrayana, pour suivre les injonctions du Bouddha d’utiliser les moyens habiles pour tourner les esprits des disciples vers le Dharma. Il est dit que le roi Dza avait eu une vision de Vajrapani qui lui a enseigné les danses, elles étaient accomplies en Inde par les mahasiddhas, mais gardées totalement secrètes. Au Tibet, Guru Rinpoché interpréta une danse magnifique lors de l’inauguration du premier grand monastère à Samye. En ce qui concerne la tradition Kagyu, les danses ont été préservées depuis Marpa, particulièrement dans les tantras Guhyasamaja et Hevajra, mais c’est seulement à partir du 7° Karmapa, Chodrak Gyatso, qu’elle devinrent publiques. C’est donc grâce aux Karmapas que ces danses peuvent être vues aujourd’hui.

La journée des danses a débuté par une procession de la torma Hazhal Mahakala depuis le temple de Tergar jusqu’à la grande tente des Monlam. Les bannières de la victoire traçaient le chemin tandis que les longues trompes, les jalings et les cymbales résonnaient à travers les vertes prairies qui jalonnent les deux côté de la route. La torma a été portée lentement le long de l’allée centrale de l’immense  chapiteau bleu-ciel, et posée sur le côté gauche de l’estrade sur le support prévue pour elle. Deux bâtons d’encens brûlaient devant la bouche de l’Hazhal rendue plus imposante encore par l’addition d’un grand fleuron de fils entrelacés.

Au centre de la scène se trouvaient trois statues de 3m : au centre le puissant Bernachen bleu-nuit, Mahakali sur sa mule bleue à sa droite et Vajrasadhu brun sur son bouc à sa gauche. Spécialement amené là pour le spectacle de ce jour, elles étaient voilées de soie.  La torma apportée du temple est en face de Bernachen avec deux kapalas dorés. Sur l’escalier derrière lui sont placés les sièges pour Gyalwang Karmapa, Jamgon Kongtrul Rinpoché et Gyaltsap Rinpoché.  Sur la marche directement derrière le siège de Karmapa  se trouve la nouvelle statue du 16ème Karmapa, suivie par celle du 1er Karmapa et finalement de celle du Bouddha Shakyamuni avec ses rayons d’or irradiants de son corps. Pour créer le lien avec le Tibet,  le Mont Kailash couvert de neige a été peint sur l’arche du mur derrière eux, il monte vers un ciel d’un bleu aussi profond que celui des fin d’après-midi ici. Toute la scène offre donc une lignée visuelle partant du Bouddha Shakyamuni jusqu’à Bernachen en passant par les Karmapas.

Les dances  ont débuté par la consécration du sol, une danse qui vient des Dix Jours de Danses de Guru Chowang. Basées sur la pure vision de ce découvreur de trésor, ces danses sont divisées en 8 parties et encore accomplies dans les traditions Nyingma et Kagyu. Jamgon Kongtrul menait la danse, il portait un masque féroce et des robes de brocard rouge, leurs pans latéraux  s’ouvraient sur des brillants  plis rouge vermillon lorsqu’il bougeait. Il conduisait un grand cercle de danseurs portant des masques féroces, certains    en têtes d’oiseaux aux longs becs entrouverts. Les deux yaks sauvages étaient vêtus de brocard indigo et leurs masques portaient des cornes recourbées. Les grands cors blancs du cerf étaient reliés par des rubans flottants  aux couleurs du Dharma - rouge, vert, bleu, jaune et blanc -  qui ont plusieurs significations en relation avec les cinq sagesses etc. Au centre du cercle se trouvait un vieux lama  qui avait fui le Tibet avec le 16ème Karmapa.

Dès que la danse a pris fin, les clowns ont fait leur apparition. Deux  hommes vieux avec de gros nez, des franges de cheveux et une bosse dans le dos de leur chupas. Il faisaient leurs bouffonneries habituelles appréciées des spectateurs. L’un se prosternait, tombait la tête la première  et culbutait par dessus sa bosse. Les deux s’asseyaient à demi affalés à côté des pots d’encens et ramenaient vigoureusement les fumées d’encens vers eux pour parodier les rituels de purification tibétains. Un autre, sans prendre garde à l’endroit où il se trouvait s’est assis en face de la torma Hazhal, et lorsqu’il la finalement levé les yeux vers elle, la peur l’a renversé bras et jambes écartés sur le sol.

Pendant  toute cette farce, les voiles qui recouvraient les trois statues ont été retirés en signe d’invitation aux protecteurs à être présents. Les deux  hommes vieux ont alors conduit une procession avec encens et offrandes pour amener Sa Sainteté sur la scène faire des offrandes à la torma. Une belle tasse rehaussée d’or a été remplie de thé et de graines variées et offerte dans toutes les directions par Karmapa pendant que les moines chantaient et que la musique était jouée. Karmapa s’est ensuite assis juste en face de la statue de Bernachen au centre de la scène. La deuxième danse était celle des squelettes, quatre danseurs alertes avec des os stylisés peints sur leurs chemises et leurs pantalons. Leur danse est faite de nombreux sauts et rotations, et s’achève par des roues et des salti arrières spectaculaires pour sortir de scène.

Ils ont été suivis par la danse des deux cerfs et des deux yaks sauvages, qui s’infiltraient dans la danse des Maras et des Esprits négatifs effectuée par quatre moines également. Ces danses sont en relation avec la lutte contre les ennemis.

La danse suivante « le Protecteur de la Porte » a été composée par le 14ème Karmapa, Thekchok Dorje. C’est une danse solo, qui a été accomplie par Sa Sainteté, la grâce et la force émanant de lui sans effort.  Au début , une effigie symbolique de ce qui est négatif avait été posée au centre de la scène et Karmapa tenait dans ses mains et devant lui différents instruments pendant qu’il exécutait sa danse : un crochet d’argent sur une hampe qu’il tournait lentement de haut en bas ; un lasso tendu entre ses index et ses pouces avec lequel il décrivait des cercles devant lui ; une chaîne de fer ornementée de perles de joyaux ; deux plumes brunes qu’il entrecroisait en de gracieux mouvements circulaires ; et une cloche décorée d’or. La danse avec chaque élément s’achevait par un double pas et un double saut rapides. Et pendant que face aux spectateurs il regardait devant lui, on lui a remis un phurba d’argent. Il l’a tenu devant son visage le dirigeant vers le bas et l’extérieur de façon très concentrée. Il l’a ensuite redonné à un assistant et effectué les derniers mouvements de la danse avec un arc et une flèche, avant de quitter la scène avec sa suite de musiciens et de porteurs d’encens. Pendant cette danse on pouvait voir Gyaltsap Rinpoché près du bord de la scène regardant avec grande attention.

Pendant un long moment les moines ont chanté une partie du rituel de Mahakala, puis la danse de « Mahakala à Quatre Bras » a commencé. Les moines portant de l’encens  précédaient une longue file de danseurs masqués. Par groupe de quatre, ils étaient vêtus de robes en brocard couleur or, bleue, bleu-nuit, rouge et verte, avec des dessins de dragons  Parmi les masques il y avait deux oiseaux, trois yaks et un grand cerf. Lorsque la danse est arrivée à sa fin, le cerf est resté en arrière pour interpréter la fameuse Danse du Cerf. Il a d’abord fait l’offrande d’une grande poignée de graines qu’il a lançé en l’air et s’ est incliné devant la statue de Bernachen. Le cerf portaient des clochettes à ses chevilles qui rythmaient ses mouvements – des pas effectués en courant se succédant à des bonds virevoltants. Les moines ont apporté un tapis qu’ils ont posé en face d’une effigie. Le cerf s’est agenouillé  lentement sur le tapis et a entamé une danse très lente et électrisante, se penchant en arrière au point de toucher le sol avec ses cors, puis se redressant rapidement pour se tordre ensuite sur 90 à 100°  de chaque côté  et  s’est penché vers l’arrière une fois de plus. Ces mouvements très étirés sont empreints d’une grande précision et d’une grande concentration. Avec son épée, il a réduit l’effigie en petits morceaux qu’il a éparpillé sur la scène et vers les spectateurs. Après cette longue période agenouillée, il s’est mis en position accroupie et a effectué tout un cercle de sauts étonnants. D’autres danseurs l’ont alors rejoint  et ensemble ils ont quitté la scène.

La matinée s’est achevée par l’offrande de katas du Tsurphu Labrang, ( le Bureau administratif du Karmapa), d’abord aux statues puis aux danseurs auxquels ils nouaient les longues katas autour du cou. Ceci représentait une difficulté supplémentaire car les danseurs devaient être attrapés pendant qu’ils dansaient. D’autres sponsors ont fait de même, si bien qu’à la fin de leur représentation, les danseurs étaient emmaillotés de blanc. Avant la fin de la danse, le vieux clown vêtu d’une chupa bleue  a réapparu et s’est infiltré parmi les spectateurs. Il a pris un chapeau sur la tête d’un homme pour la poser à l’arrière de la sienne, il s’est assis dans l’espace des VIP et a plaisanté avec les moines Theravadin en robes safran, qui ont ri et joué avec lui. Puis le clown a hélé un photographe en posant sa tête sur l’épaule d’un moine. Sur la scène les danseurs  ont formé une spirale et sont partis en serpentant. Jetsun Pema et Tenpa Tsering ont alors gravi les marches qui montent vers le Bouddha pour offrir une kata à Karmapa. Tous les spectateurs ont été invités pour le déjeuner au monastère de Tergar.

Après le déjeuner, les moines ont chanté de longues sections de la pratique de Mahakala, entremêlant le rituel qu’il avaient chanté les jours précédant avec les danses. La danse suivante «Dance des Protecteurs des Champs Purs » était exécutée par de nombreux danseurs portant des bannières triangulaires rouges et noires de près d’un mètre, qui ondulaient en vagues harmonieusement accordées au rythme des manches des robes de brocard. Cette danse ainsi que celle de Mahakala à Quatre Bras et celle du Cerf, ont été composées par Ga Lotsawa. Il avait vu Mahakala et son entourage au cours d’une vision et en avait reçu les danses. Ga Lotsawa était l’un des professeurs du 1er Karmapa, ces danses sont donc entrées très tôt dans la lignée.

Gyaltsap Rinpoché  conduisait la 9° danse, Maraya. Il était facilement reconnaissable par la douceur de ses mouvements et la grâce de ses mains qui tenaient une épée et un kapala d’argent strié de vermillon.  Il portait un grand miroir de métal sur la poitrine et une grande étole blanche décrivait un demi-cercle sur le devant de ses robes. La danse « en Rythme de 7 ou 8 »  est venue ensuite avec huit moines vêtus de robes de brocard bleu avec des dragons, et le cerf et le yak ont fait une nouvelle apparition dans le cercle de cette danse. Ces deux danses viennent de la pure vision du 7ème Karmapa, Chodrak Gyatso. Lorsque les danseurs  ont quitté la scène, Karmapa, Jamgon Kongtrul Rinpoché  et Gyaltsap Rinpoché  ont descendu les marches  pour se placer devant  Mahakala. Et pendant que les moines chantaient ils refaisaient les offrandes au protecteur et à sa suite à partir d’une grande coupe. Finalement les trois Lamas sont allé ensembles offrir cinq longues katas des cinq couleurs de bon augure en arrangeant une grande longueur sous chacune des trois statues. Ceci est le rappel visuel de l’ancienne connexion qu’ils ont entre-eux et avec cette pratique.

Après une pause, a débuté la danse finale, la Danse du Chapeau Noir, qui vient du 8ème Karmapa Mikyo Dorje. Trente moines formaient un cercle sur la scène, et le danseur principal était le pivot du mandala au centre. Il portaient tous la coiffe noire qui, à partir d’un large rebord noir, monte en cône surmonté par une calotte crânienne et un joyau flamboyant. L’arrière de la coiffe est décorée par une tresse de katas de cinq couleurs qui s’évasent en rayures rouges, jaunes, blanches, bleues et vertes. Le moment principal de la danse consiste en offrandes apportées du devant de la scène vers le danseur du milieu. Elles sont dans un kapala décoré de vagues rouges ondulantes et d’un oiseau noir dont des lignes courbes de points brillants et colorés dessinent les ailes. Une fois offertes au centre du mandala par le danseur  principal, les offrandes ont été portées à travers l’allée centrale de la tente et données à l’extérieur.

La dernière torma offerte était  Hazhal. Les deux morceaux d’osier de la partie supérieure ont été démantelés, les katas offertes par les dévots pendant qu’il tournaient autour de Bernachen retirées, et une haute bannière  a été placée près de lui. Un groupe de moine s’est rassemblé autour de la torma et l’a soulevée pour la porter au centre de la scène puis dans l’allée centrale accompagnée par les danseurs en une marche lente. Lorsque Hazhal fut sorti de la tente, les danseurs sont revenus sur la scène. Selon la tradition de  Tsurphu, cette torma  fa été brûlée sur un bûcher de bois triangulaire dans la direction du nord-est. Les flammes étaient suffisamment brillantes pour être vues de l’intérieur de la tente. Pendant ce temps, à l’endroit où  la torma se situait avant, les moines traçaient à la craie blanche un triangle avec des flammes et des mantras sur lesquels le support  a été posé à l’envers. Les chants pour éliminer les obstacles ont été interprétés pendant que le danseur principal se tenait successivement dans les quatre directions et ayant posé son vajra sur le support exécutait la Danse de la Torma (gTor bro).

L’après-midi s’est achevée par le chant de la Mélodie Victorieuse, composée par le 15ème Karmapa, Khakhyab Dorje. Portant leur longues capes brunes, les moines se sont tous rassemblés sur la scène en un grand demi-cercle faisant face aux trois statues. Parmi les treize maîtres des  chants, les quatre principaux venaient des monastères Kagyu de Rumtek, Ralang, Mirik et Benchen. Et tandis que leur voix résonnaient dans les  parties longues de la mélodie, une tangka de 6m10 était levée vers le toit bleu du chapiteau. C’était la bénédiction finale pour tous ceux qui étaient venus.

Les moines  sont alors retournés au temple de Tergar pour faire la dédicace pour le bien de tous les êtres. Plus tard dans la soirée, Gyaltsap Rinpoché  a accompli un court rituel du feu pour éliminer les obstacles qui auraient pu rester. En résumé, ce fut une journée de 24h de pratiques de toutes formes : le rituel de Eliminer la Colère par le Feu, les danses de lamas, le dévoilement des trois statues, l’offrande spéciale de la torma Hazhal, et l’élévation de la tangka de Bernachen.  La richesse et la variété de la tradition, le bonheur d’être dans la présence de Karmapa, de Jamgon Kongtrul Rinpoché  et de Gyaltsap Rinpoché  pour célébrer le Dharma et la fin de l’année étaient évident pour tous les participants.

Galerie photos de l’évènement :
https://picasaweb.google.com/100292066864922974270/MahakalaPujaLamaDance#

Annonce : Kagyü Mönlam




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