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Kagyu Monlam – 1er jour

1er mars 2012

Le son des rickshaws se répandait à travers Bodhgaya, en ce petit matin du 1er mars 2012, tandis que les moines, les nonnes et les laïcs se dirigeaient vers le monastère de Tergar pour participer au 1er des 8 jours du Festival de prières du Kagyu Monlam, et prendre les vœux de Sojong du Mahayana.

Les vœux de Sojong pris pour le bien de tous les êtres sont appelés « vœux sojong du Mahayana »
Le terme tibétain sojong est équivalent au terme sanskrit uposatha. La raison qui fait que nous les appelons vœux sojong du Mahayana dans notre tradition, est la motivation. Les préceptes ordinaires uposatha, sont pris généralement avec l’intention de purifier nos négativités et d’atteindre notre propre libération. Mais si nous prenons ces vœux avec l’intention d’être bénéfique aux autres, par le pouvoir de cette motivation, les résultats seront beaucoup plus importants.

Le soleil ne s’était pas encore levé, mais le ciel était déjà lumineux. Des centaines de moines – revêtus de leurs robes bordeaux et portant leur grandes écharpes de prière jaune sur l’épaule gauche – marchaient  tranquillement sur le bas-côté de la route menant au monastère. La sérénité de ces instants était seulement troublée de temps en temps par les rickshaws filant à vive allure sur la route entre les nids-de-poule.
Après avoir passé le contrôle de sécurité, les moines et les nonnes étaient guidés par les chötrimpa ( moines chargés de la discipline), vers les places qui leur étaient réservées, en fonction des monastères auxquels ils appartenaient, et qu’ils avaient déjà occupées pendant les trois jours d’enseignements précédents de Gyalwang Karmapa.
Les moines les plus anciens étaient assis au plus près de Gyalwang Karmapa, Son Éminence Jamgon Kongtrul Rinpoché et Son Éminence Gyaltsap Rinpoché,  tous deux régents de l’école Karma Kagyu, assistaient à cette session, assis respectivement à gauche et à droite de Sa Sainteté.

A 5h30, Gyalwang Karmapa est arrivé sous le chapiteau du Monlam accompagné par la mélodie des gyaling. Après un grand mandala d’offrande, il donné des explications sur les vœux sojong du Mahayana, avant de les conférer aux moines, nonnes et aux laïcs présents.

Puis Gyalwang Karmapa a  remercié tous les moines, les nonnes, et les personnes venus du monde entier pour suivre les enseignements à Bodhgaya. Sa Sainteté a parlé du but principal de ce rassemblement, et dit que le monde est rempli de souffrance, de conflits et de haine, et que l’amitié et l’attention aux autres sont de plus en plus faibles. Les forces négatives dépassent les forces positives dans ce monde. C’est pour cela, que l’aspiration collective du Monlam est de développer l’amour bienveillant et la compassion envers les autres.

Sa Sainteté a ajouté, l’avenir du monde est entre nos mains. Comme êtres humains, nous avons la  capacité de distinguer ce qui est bon de ce qui ne l’est pas. Nous devons en être conscients et ne pas travailler seulement pour un bénéfice à court-terme, mais avoir la sagesse de travailler pour le long terme. Il ne semble pas que nous ayons eu la sagesse de travailler pour le long terme, nous restons focalisé sur le court-terme. Nous avons également tendance à ne travailler que pour nous-même, pour nos objectifs égoïstes. Nous avons oublié que nous sommes tous connectés et que nous vivons dans un monde commun, que nos vies sont interdépendantes.
Si nous restons focalisés sur notre propre personne, nous ne serons jamais libre de conflits et de problèmes. Nous devons donc observer sérieusement cela et travailler pour un monde meilleur en développant des activités qui aient du sens. Par exemple, nous mangeons de la viande  et finissons par tuer  un grand nombre d’animaux. Je souhaite que pendant ces huit jours de prières, nous réfléchissions à tous ces problèmes, que nous ouvrions nos cœurs et que nous pensions au bien-être de tous les êtres sensibles.
Nous savons tous que si nous continuons sur cette voie égoïste, nous ne ferons que créer encore plus de problèmes. Sa Sainteté a poursuivi, vous pourriez penser que nous ne parviendrons pas à cela. Je vous demande donc d’y réfléchir. Vous avez tous le livre de prières du Kagyu Monlam, dans lequel sont écrites les prières et les aspirations des grands maîtres du passé. Dans ces textes vous verrez comment ces  anciens maîtres exprimaient leurs aspirations et  combien leur motivation était sincère. Comme nous sommes leurs disciples, nous devrions apprendre à imiter leurs qualités lorsque nous récitons ces textes.

Les années précédentes, pour les Monlam, nous nous retrouvions près du Stupa Mahabodhi. Cette année, à cause de la chaleur, nous sommes réunis sous le chapiteau du Monlam. Mais même si nous ne sommes pas près de l’Arbre de la Bodhi, nous sommes sur le lieu sacré de Bodhgaya.  Il ne dépend maintenant que de nous de pratiquer et de développer des aspirations. Je souhaite que chacun fasse de grandes et belles aspirations.

Cette année, Gyalwang Karmapa  apportera des commentaires sur certaines des prières. Il a commencé par l’explication du Sutra en Trois Parties des 20 Branches Monlam qui est récité quotidiennement.

Court enseignement de Gyalwang Karmapa : une explication du Sutra en Trois  Sections.

Le Sutra en Trois  Sections est également appelé La Confession des Chutes Devant les 35 Bouddhas. Depuis d’innombrables éons, nous avons pris naissance dans beaucoup de corps différents et dans des mondes innombrables. Comme nous avons accumulé beaucoup de karma et d’ignorance au cours de toutes ces vies, si nous devions les rassembler tous en une seule brassée, l’espace dans sa totalité ne serait pas assez grand pour la contenir.
Parmi ces karmas, certains arriveront à maturité et d’autres non.Selon la tradition du véhicule de base, il est dit qu’il n’y a aucun moyen de purifier les karmas qui arrivent à maturité si nous ne les confessons pas. Donc, comme nous devrons inexorablement faire l’expérience du résultat de ce karma, nous devons le confesser pour payer sa dette.
Selon le Mahayana, la différence qui existe entre le karma qui sera expérimenté et celui qui ne le sera pas réside dans l’intention. Le karma qui ne sera pas expérimenté, et celui qui a été généré sans intention. Comme sa graine n’a pas pu fleurir réellement, il ne mûrira pas réellement non plus.
Par contre si nous avons commis des  méfaits graves, nous devons les confesser  avec sincérité et profondément pour que cette confession soit un véritable antidote, et ensuite nous pourrons purifier cette  grave erreur.
Il y a par exemple, l’histoire d’un roi qui a fait la confession devant les bouddhas des actes négatifs commis pendant un éon entier et qui a pu ainsi  échapper aux enfers sans fin. S’il n’avait pas fait cette confession, il serait resté dans ces enfers plus longtemps qu’un éon, cela illustre le pouvoir de la confession – qui dans le cas de cette histoire se traduit par une réduction de temps. Maintenant que nous sommes entrés sur le chemin du dharma, nous pourrions penser que nos vœux sont purs et que nous avons gardé nos engagements, mais en fait nous continuons à faire des erreurs. Atisha disait  qu’il n’avait jamais chuté par rapport au Vinaya, peu par rapport aux vœux de bodhisattva, mais que ses chutes par  rapport au Mantra Secret étaient semblables à la pluie. Nous chutons donc sans arrêt, sans même en être conscients. Si nous ne le confessons pas correctement, nous tomberons dans les mondes inférieurs, c’est  à cause de cela que nos actes erronés sont appelés « chutes ».
Même si nous ne chutons pas réellement, mais que nous commettions des infractions mineures, si elles sont nombreuses, cela s’apparente à une chute. Nous devons donc les confesser tous les jours pour éviter un mauvais karma. Même si nous ne faisons que des petites erreurs, si nous ne savons pas comment les confesser, elles s’accumulent et deviennent semblables à de grands méfaits. Mais si nous les confessons, même si elles ne sont pas totalement purifiées, elles seront amoindries. Il est dit que pour les sages, même un grand méfait perd sa gravité parce qu’ils savent comment en faire la confession, ils en seront donc moins affectés.
Lorsque nous nous confessons, nous devons nous relier aux quatre antidotes. Sinon, nous ne pourrons pas purifier nos méfaits. Les antidotes sont : la force du remord, la force du support, la force de la réparation, et la force de la promesse de ne pas réitérer nos erreurs.

Le Sutra en Trois  Sections a été enseigné par le Bouddha lui-même. Avant que Trisong Detsen ne devienne roi du Tibet, il avait commis beaucoup de méfaits. Mais comme 108 hommes sages lui avaient dit qu’il n’existait rien de plus puissant que ce sutra pour purifier les actes négatifs, il en fit une pratique quotidienne. C’est ainsi que cette tradition débuta au Tibet.
Elle n’existe pas en Inde.  Donc ceux qui venaient de l’Inde au Tibet critiquaient les tibétains en disant « chaque tibétain doit avoir commis de grands méfaits! » Le bénéfice de la récitation des 35 noms de bouddhas en ayant toutes leurs qualités présentes à l’esprit est décrit dans le Compendium des Disciplines écrit par Shantideva.
Il y a plusieurs descriptions des 35 bouddhas, mais  le déroulement de la visualisation est celle-ci : nous visualisons une fleur de lotus dans le ciel en face de nous ; en son centre réside le Bouddha Shakyamuni. Sur les pétales autour de lui se trouvent les 34 autres bouddhas. Ils ont tous les mêmes qualités, les mêmes traits, et sont assis dans la posture vajra, sont de couleur or et portent les robes du dharma. Nous les imaginons réellement en face de nous, et en leur présence nous récitons les trois sections : la confession, la prosternation et la dédicace. Nous visualisons que nous émanons en plusieurs corps et avec un profond remord et une grande honte, nous regrettons toutes nos chutes, cette flèche empoisonnée qui a frappé nos cœurs.
Pour purifier nos méfaits, nous prenons refuge dans ces bouddhas. Nous décrivons leurs qualités, et nous nous prosternons devant eux. Après cela nous continuons à développer les forces des antidotes. Nous pensons que nous ne réitérerons jamais ces erreurs, pas même une fois. Nous devons prendre un engagement profond  de ne jamais recommencer. Si nous faisons ainsi une confession authentique, nous serons capables de purifier tous nos méfaits. Nous devons donc penser très profondément à cela.

Gyalwang Karmap a ensuite quitté le chapiteau du Monlam pour se rendre au Stupa Mahabodhi vers 8h, pour l’offrande des robes et la cérémonie de la coupe des cheveux, ( voir le compte-rendu séparé) avant de revenir pour la session suivante.

Pour le 1er jour du Monlam de cette année, la 2° session est celle des enseignements de Gyalwang Karmapa sur les champs purs de l’est et de l’ouest, et les instructions des méditations.

Enseignements de Gyalwang Karmapa sur les champs purs de l’est et de l’ouest.  J 1.

Les enseignements des quatre prochains jours seront sur les champs de Bouddha de l’est et de l’ouest, le 5° jour seront conférées les initiations d’Akshobhyia et d’Amitabha.  Nous avons tous la bonne fortune d’être réunis ici sur ce lieu sacré de Bodhgaya, et le plus important est de développer une motivation correcte.  Pour un enseignant, la motivation ne devrait pas être matérialiste mais être un souhait sincère de libérer  les autres du samsara.
De même les personnes qui écoutent les enseignements, ne devraient pas le faire sous l’emprise des huit dharmas mondains, mais pour apporter aux autres des bénéfices durables. Si les auditeurs reçoivent les enseignements seulement par intérêt matérialiste, cela ne sera pas le véritable dharma. C’est pourquoi, le maître et ses étudiants doivent avoir une motivation pure et réellement en accord avec le dharma.

Les champs de Bouddha de l’est et de l’ouest.

Abhirati à l’est et Dewachen ou Sukhavati à l’ouest sont appelés Champs des Bouddhas de l’Est et de l’Ouest.  En ces temps de dégénérescence, peu de conditions sont réunies pour la pratique du dharma, et même lorsque nous en avons l’opportunité, beaucoup d’obstacles sont présents. En particulier, la base des accomplissements spirituels et mondains, est la pratique de shamatha, mais de nos jours, il est difficile de méditer, il y a tant de distractions, de développements  techniques et matériels, surtout dans les grandes villes. Si shamatha ne repose pas sur une base solide, il est difficile de pratiquer vipassana. Bien sûr certaines personnes y parviendront, mais pour la majorité sans un shamatha stable il n’y aura pas de réel progrès. La stabilité de shamatha est donc indispensable.
Si nous voulons obtenir les conditions à la pratique du dharma sans obstacles dans notre vie future, nous devons prier et dédier nos actions positives pour le bien des autres.  Si nous faisons cela, il peut y avoir la possibilité que nous renaissions dans les champs purs, où nous pourrons progresser de façon constante et ne plus retomber dans les mondes inférieurs.
Il existe en Chine une  école bouddhiste dédiée à la renaissance dans le champ pur de Dewachen. Elle n’existe pas au Tibet, mais toutes les lignées font des pratiques et des prières pour renaître dans les champs purs.
Pour arriver dans le champ pur d’Amitabha, nous devons créer les causes et les conditions qui le permettront. Quelles sont elles ? Qu’une personne soit un être humain ou non-humain du samsara, s’il possède un esprit qui peut être rendu plus vertueux, il a le potentiel pour renaître en Dewachen. Le Bouddha a dit que si nous faisons des aspirations, que nous dédions nos mérites et accomplissons des actes positifs, si nous ne commettons pas les 5 actes les plus vils ou que nous n’abandonnons pas totalement le dharma, nous pourrons développer le potentiel d’une renaissance en Dewachen. Bien plus, toute personne, homme ou femme, qui a une dévotion et un respect pour le sutra de Dewachen, ou pour Amitabha  ou pour ses fils de cœur, Avalokiteshvara et Vajrapani, a le potentiel de renaître là-bas. Selon Karma Chakme, comme Chenrezig est le fils de cœur d’Amitabha, si vous récitez Karmapa Khyenno, il est également facile de renaître dans le champ pur d’Amitabha.
Il est aussi dit que Amitabha a fait la promesse suivante : je ne deviendrai jamais Bouddha tant que tous les êtres n’auront pas atteint l’éveil. Grâce au pouoir de l’aspiration d’Amitabha, toute personne qui prie pour renaître en Dewachen, qui génère la bodhicitta et créé les conditions décrites dans le sutra, peut véritablement renaître dans le champ pur d’Amitabha.

Le 2° point : que faut-il et quel doit être le but pour y renaître ? Cela sera discuté demain.

Le sujet suivant concerne Abhirati, le champ pur d’Akshobhyia. Depuis quelque années, je me suis intéressé à Akshobya, et nous avons pratiqué le rituel de l’Offrande du Feu d’Akshobhya pendant les Monlam.  J’ai aussi mis en place une retraite d’Akshobya ici, avec les lamas de différents pays et tenté d’expliquer ce que je sais à propos de cette pratique. L’une des raisons à cela est que les progrès techniques et matériels du 21ème siècle, rendent les activités humaines plus puissantes avec des résultats plus importants qu’ils ne l’étaient dans le passé. Nous agressons beaucoup plus les autres êtres et l’environnement. Nous vivons donc dans une époque où nous créons un très grand karma négatif.  Si nous pratiquons Akshobya, cela nous aidera, parce qu’Akshobya est un Bouddha spécialement dédié à la purification du karma négatif.
Par exemple, il n’y a pas de comparaison possible entre les chasseurs et les pêcheurs des temps anciens et ceux d’aujourd’hui. Autrefois, les chasseurs ne disposaient que d’armes rudimentaires, en  pierre ou en fer. Maintenant, ils ont des armes puissantes et toutes sortes de poisons, tuer est plus rapide et plus facile. De même, les pêcheurs actuels ont des grands filets et se servent des nouvelles technologies pour repérer les bancs de poissons. Dans un seul filet, ils attrapent  des milliers de poissons. Nous sommes donc dans une époque  où les actions négatives s’accroissent.

Cependant, lorsque nous accumulons un karma très négatif, le pouvoir et les bénédictions des bouddhas se renforcent également.  La puissance de leur force,  de leurs bénédictions et de leur influence positive  augmente aussi. C’est pourquoi le Bouddha Shakyamuni  a dit : «  pendant les époques de dégénérescence, vous devriez faire les pratiques d’Akshobya ». Mitukpa ou Akshobya veut dire «  l’imperturbable ». Son esprit n’est jamais perturbé par la haine ou la colère.

Dans notre époque actuelle, il y a beaucoup de colère, de conflits, et d’esprits violents qui créent des actions négatives. Mais même s’ils y a beaucoup d’actes négatifs, il existe aussi des antidotes puissants. Les grand maîtres du passé de la Lignée Kagyu appartenaient tous à la famille d’Akshobya. Par exemple, lorsque Milarepa a reçu l’initiation de Gyepa Dorje, sa fleur tomba à l’est. C’est pour cela qu’il fut appelé Gyepa Dorje et il était évident qu’il appartenait à la famille d’Akshobya. Le Karmapa  appartient lui aussi à la famille d’Akshobya. C’est pour cela qu’il porte la coiffe noire. En fait la couleur de la coiffe du Karmapa est bleu foncé, comme la nature immuable. L’immuabilité est symbolisée par le bleu foncé, parce que les gens pense que le ciel ne change pas. Tout change, mais le ciel est vide. De même, la véritable nature de toute chose est immuable, elle est donc semblable à l’espace, bleue comme lui. Originellement la coiffe du Karmapa était bleue.

Pour finir, même si nous avons les bénédictions de la lignée, nous devons pratiquer avec joie et diligence. Il est très important de pratiquer avec joie. Beaucoup de personnes pensent qu’elles doivent acquérir des choses qu’elles n’ont pas, et elles essayent de pratiquer durement  comme s’il y avait quelque chose à obtenir de l’extérieur que nous ne possédions pas déjà en nous. Ce n’est pas l’approche correcte. Nous devons comprendre ce qui est déjà présent naturellement en nous, et voir profondément en nous la bienveillance et l’amour qui est déjà là, plutôt que de dédaigner nos qualités.
A partir de demain, nous parlerons de la pratique d’Akshobya.

Gyalwang Karmapa est revenu sous le chapiteau du Monlam après le déjeuner pour la 3ème session, et il a donné un court enseignement sur Le Roi des Aspirations : l’Aspiration pour la Conduite Noble.

Il est ensuite retourné dans ses quartiers du monastère de Tergar pour accorder des audiences.

Quelques statistiques concernant le 29ème Kagyu Monlam

sont présents :
35 rinpochés
3600 moines et nonnes inscrits qui viennent de 88 monastères et centre du dharma différents
3500 laïcs inscrits venant de 50 pays différents.

L’équipe des traducteurs permet la traduction en 12 langues différentes : chinois, anglais, français, allemand, hindi, indonésien, italien, népalais, polonais, espagnol, russe et vietnamien.

Plus de 700 amis du Kagyu Monlam s’y sont joint
500 bénévoles assurent la bonne marche du Monlam
100 personnes au moins font partie de l’équipe organisatrice.

Galerie photos de l’évènement :
https://picasaweb.google.com/100292066864922974270/29thKagyuMonlamChenmoDay1

Annonce : Kagyü Mönlam




Enseignements :

La Compassion et la Véritable nature de l'Esprit

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