Accueil » Activités » 28 juin, 2012

4ème Conférence Khoryug sur la protection de l’environnement pour les monastères bouddhistes et les centres du Dharma

Institut  Norbulingka, Dharamsala - 5 au 9 juin

Deuxième jour

Pour les moines et les nonnes rassemblés, la deuxième journée a débuté par des travaux dirigés scientifiques conduits par Delika Chungyalpa, l’animatrice de la conférence, sur les différents cycles biologiques, comme les cycles du carbone, de l’azote et de l’eau.  Elle a dit que dans un système aussi complexe, le déficit ou l’excès de l’un des éléments peut conduire à un déséquilibre compromettant la survie des autres parties du système. Lorsque tous les systèmes terrestres, comme celui du cycle de l’eau et de l’azote sont  perturbés, les conséquences pour les écosystèmes et la biodiversité sont énormes. Cela souligne l’importance de voir le monde comme un seul système et de reconnaître notre propre capacité de nous influencer les uns les autres dans nos différents buts pour la planète.

La deuxième présentation, faite par Jigme Norbu du Bureau de l’Environnement et du Développement du DIIR, a ramené le sujet à un niveau plus local et parlé des dégâts actuels sur le Plateau Tibétain, causés à la fois par le changement climatique et par les dégradations environnementales d’origine humaine. Ils comprennent :

 

  • la fonte des glaces, la diminutions des zones humides et des lacs
  • la dégradation des couches du permafrost et l’émission des gaz à effet de serre
  • les sécheresses et les changements du flux des rivières les plus importantes qui alimentent l’Asie en eau
  • la dégradation des prairies et la destruction de la vie nomade traditionnelle
  • l’extraction des ressources minières et la déforestation.

Le troisième intervenant Abdesh Gangwar du Centre pour l’Education Environnementale, une ONG indienne, a organisé un jeu de rôle pour captiver les participants et stimuler l’énergie de la classe en les  plaçant debout en cercle. Avec beaucoup d’habilité, il a fait la démonstration de la vie en tant que réseau, où toutes les parties d’un écosystème sont interconnectés, en  attribuant à chaque participant le nom d’un composant et en leur demandant de tisser leur connexion les uns avec les autres. Le but du jeu était de montrer que pour notre survie, nous dépendons tous d’un processus incluant beaucoup d’éléments non perçus et sous-évalués, et aussi des autres espèces. En protégeant la biodiversité, nous protégeons notre propre futur.

La dernière intervention du jour a été celle de Tsering Norsang de Wildlife Trust of India, qui a fait un discours passionné sur l’importance des espèces en danger comme les tigres, le léopard des neiges, l’antilope du Tibet et d’autres espèces de la région. Il a conjuré les moines et les nonnes à faire preuve de vigilance vis à vis du commerce illégal de la vie sauvage et du braconnage dans leur régions et d’y mettre fin s’ils entendaient parler de telles activités. Il a mis l’accent sur le rôle unique que leur donne l’autorité morale de leur communauté et combien leur aide était attendue par les organisations comme le WTI, le WWF et les autres pour combattre le braconnage et le commerce illégal de ces  animaux si précieux. Les participants ont visiblement pâli et suffoqué en voyant les photos des animaux pris dans les pièges ou de leurs carcasses, et beaucoup murmuraient le mantra de la compassion pendant la projection.

Dans l’après-midi, il leur a été demandé d’identifier les risques de dégâts naturels dans les environs de leurs monastères et de constituer des groupes  en fonction de ces risques. Trois groupes se sont ainsi formés :

  • tremblements de terre et glissements de terrain
  • sècheresse, inondations et incendies
  • maladies et épidémies

Ils ont consacré le reste de l’après-midi a parler :

  • des expériences qu’ils avaient vécus aux cours de tels  événements,
  • des différents moyens de survie qui avaient été mis en place et s’ils avaient été ou non efficaces
  • de ce qu’ils pensaient concernant les services liés à l’environnement et à  l’écosystème dans leurs régions et s’ils avaient joué un rôle bénéfique ou non lors des dégâts.

Les discussions ont porté  sur tous les aspects, allant de l’aspect énergétique à l’aspect émotionnel, et certains des moines et des nonnes ont décrit le chaos lors du tremblement de terre de 2011 dans le nord de l’Inde et au Népal, pendant que les immeubles se déformaient et s’effondraient autour d’eux. L’un des moine a dit que combien un entraînement à ce qu’il faut faire pendant un désastre naturel et comment  s’y préparer dans le futur sera une grande aide pour lui et son monastère et permettra d’ apaiser beaucoup de peurs.

Enseignements :

La Compassion et la Véritable nature de l'Esprit

Le Guide de l'Environnement du Karmapa

Les 108 choses à faire pour l'environnement

Les déplacements du 17ème Gyalwang Karmapa

Le retour de Karmapa aux U.S.A.

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Le 19 mai 2008, dans la salle du Hammerstein Ballroom de New-york, le public était serré et enthousiaste : Tibétains, Chinois et Occidentaux, la plupart étaient disciples du précédent Karmapa. Le silence se fit plein de promesses, lorsque Dzogchèn Ponlop Rinpoché présenta le tant-attendu Karmapa Ogyen Trinley Dorjé…

Présentation du Karmapa aux Etats-Unis par Dzogchèn Ponlop Rinpoché, Principal organisateur de la venue du Karmapa aux Etats-Unis en 2008

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La première visite de Sa Sainteté le 17ème Gyalwang Karmapa, Ogyèn Trinley Dorjé, aux Etats-Unis est un événement historique et une occasion à la fois joyeuse et mémorable pour ses nombreux étudiants et amis dans le monde occidental. Sa Sainteté, qui est à la tête de l’école Kagyu du bouddhisme tibétain, est largement reconnue comme étant un des plus grands Maîtres spirituels de notre temps…

La vie en Inde

La vie en Inde

L’arrivée du Karmapa à Dharamsala bénéficia d’une couverture médiatique extraordinaire dans la presse internationale : The Associated Press, Agence-France Press, The BBC, CNN, NBC, ABC, CBS, The Economist, Newsweek, Time, The New York Times, The Times of India, the Hindustan Times, et la plupart des autres médias du monde entier.